Pas de profs, pas de moyens : souffrance pour les lycéen-ne-s

En ce début de septembre et pour ne pas déroger à la règle, le ministère de l’Education nationale prévoit une rentrée chaotique : manque de moyensmanque d’enseignants et de chauffeurs de bus, une organisation bâclée. 3 mois après la nomination du nouveau Gouvernement, rien n’a été fait si ce n’est le recours à des personnels contractuels, précaires et non formés, recrutés à l’occasion de “job dating”.

Avec 4 000 postes non pourvus aux concours, il manque des enseignants pour que la rentrée ait lieu pour l’ensemble des élèves. Après 5 années de déconsidération totale de M. Blanquer (maintenant réfugié à ASSAS), nous ne laisserons pas continuer la destruction de l’école publique.

En bref, l’école est considérée comme un sujet secondaire. Pour preuve, le ministre de l’Intérieur, a annoncé un “grand débat” au Parlement dès octobre sur… l’immigration.

Préférant toujours parler de sujet identitaire (sécurité, immigration, etc.), tout en continuant de saccager nos services publics et nos établissements, le Gouvernement devra s’attendre à une réponse par la rue.

Nous n’attendrons pas 5 ans de plus pour pouvoir étudier dignement, pour imposer un réel rapport de force, pour exiger l’école de l’émancipation, face à celle de la sélection et de la compétition généralisée.

Nos revendications :

  • Un recrutement massif de professeurs pour limiter le nombre d’élèves par classe
  • La gratuité totale de l’enseignement (transports et cantines scolaires, manuels, etc.)
  • La suppression de Parcoursup et de tout système de tri social, accompagné d’une ouverture de places massive et des moyens alloués pour l’Enseignement supérieur et l’Education nationale.

En ce sens, le MNL appelle à rejoindre le mouvement de grève (initié par la CGT et Solidaires) le 29 septembre prochain pour obtenir satisfaction.

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