Les LGBTIphobies, à l’école ou dans la rue, on n’en veut plus !

En cette Journée Internationale de Lutte contre les LGBTIphobies, nous souhaitons dénoncer le mépris des sociétés hétéro- et cisnormées et la violence qu’elles induisent envers certain-es individu-es.

Le gouvernement a lancé ce mardi son nouveau plan contre les LGBTIphobies. Il n’en résulte qu’une augmentation du nombre de policier.ères pour lutter contre la discrimination et des formules creuses alors même que nous savons que les LGBTphobies sont présentes au sein même de ses institutions. Le gouvernement essaye de faire passer sa politique d’Etat policier en la cachant derrière une fausse protection des personnes LGBTI+. Mais est-ce une surprise quand nous savons que le ministre de l’Intérieur est lui-même un ancien participant de la “Manif pour tous” ? Certains membres du gouvernement sont ouvertement LGBTIphobes et seraient censé-es agir pour notre bien.

Le nombre d’actes LGBTIphobes qui ne cesse d’augmenter ces dernières années et la violence de la société qui refuse de prendre en compte certain.es individu.es. et leur parcours encourage notre lutte pour l’abolition de la société hétéro-partiarcale, raciste et capitaliste.

Encore à l’école, rien n’est vraiment fait pour protéger les élèves des actes LGBTIphobes, alors que des heures devraient normalement être dédiées à ça. Il y a quelques mois, un jeune collégien s’est donné la mort en raison du harcèlement qu’il a reçu dû à sa sexualité. Ce qui est arrivé ne doit plus jamais se reproduire.

Nous demandons un meilleur accompagnement des parcours de transition et une facilitation de l’accès aux droits fondamentaux des personnes LGBTI+. Nous dénonçons la LGBTIphobie banalisée et la sous-représentation dans les médias qui nous présentent une société hétéro- et cisnormée et participent à la volonté de nous enfermer dans ces modèles, ce qui met en danger les personnes LGBTI+.

Exigeons des actions à la hauteur de la réalité et mobilisons-nous pour changer cette société vers l’émancipation et le progrès social de la cause LGBTI+